22/11/2017 – En marche….confuse 

Mercredi 22 novembre .Drôle  de journée à un mois de  Noel. La nuit fraîche laisse place à  un après midi un peu venteux mais  clairement  ensoleillé  nous encourageant à remiser  les  cuissards  longs. La météo prévoit18 degrés pour 13H30.

Quel contraste  avec  le dernier  dimanche matin et sa traditionnelle  rando  du Gaillac primeur !. Ce jour là, le froid réel et les brouillards  virtuels (pourtant largement  annoncés par la météo)  ont  dissuadé plus  d’un  cyclo à enfourcher son vélo . A tort .Les brouillards attendus sur l’Albigeois  et le Gaillacois   ne  se  sont pas manifestés.

Je fais partie  des  dégonflés et le regrette amèrement pour les plaisirs  cyclos  et  bachiques envolés. Ah ces  deux  huitres  et le  verre  de  Gaillac blanc primeur  habituellement dégustés au  domaine  de Salvy  vers10h30 avant de remonter sur le  vélo !

Mercredi, donc .On s’élance sous la  houlette  de Jacques du Roquefortin et  de Lauras .Un vrai Aveyronnais fier de ses racines et  qui, un jour, c’est sûr, tiendra  sa promesse de nous cornaquer jusqu’à Saint-Afrique par  des routes dont il a le  secret .

Au bout d’un certain temps, on réalise  que notre  groupe  de 12  cyclos réunit des copains   des groupes 3 ou 4 et  deux jeunots d’un certain âge habitués du groupe 2 .

Le rythme d’ensemble en bénéficie mais  comme  les  costauds attendent spontanément  les  grupettistes  en haut des  rempaillous l ‘ambiance  générale  se  veut appliquée  et conviviale .On vagabonde  entre Albi, Saint Juéry, Arthès, Longouyrou,Ambialet, Couris, ,la côte de la Suque, Villefranche . L ‘ascension de la Suque , menée pour plusieurs  d’entre  nous à  un rythme aventureux laissera  quelques traces . On s’accordera alors plusieurs  variantes pour rejoindre Albi selon l’état  de  fraîcheur  de  chacun .

En vallée, on croise  une  escouade de cyclos  d’Albi Vélo Sports .Quelques copains croient reconnaître leurs figures  de proue  et, notamment, un gars arborant le  maillot  de la future  ex équipe  de l’Armée  de Terre .

Lors de la pause  ravitaillement à Ambialet, près de la centrale, Alain, l’ex Figaro de Mauzy s’en va parler gardons  et ablettes   avec  deux pêcheurs .Et d’expliquer  ensuite « tu sais, Michel, des cannes à  pêche, j ‘en ai plein chez moi .Tiens, ça me  rappelle un hiver, ici,  en vallée, près du pont  et  de  ses deux routes  vers Sérénac, j ‘avais tellement  froid  aux mains  que …etc …etc »

Christian, l’ex Figaro de la Madeleine, confie  son plaisir  de la  lecture .  « Autant  de  temps préservé d’Internet » ajoute t’il malicieusement .

Bernard, l ‘un des deux ex empereurs  de la  boulange albigeoise ( avec Jacques P) se souvient  de  quelques  courses de ses années  de  gloire  « A ce moment  là , dans le virage … »

J ‘ai bien aimé  cette  sortie, hormis  le  départ  pagaïllous  de Pelloutier .En fait, sauf erreur, deux groupes  sont partis en même temps afin de rejoindre Ambialet mais avec l’idée d’emprunter hors d’Albi deux  chemins différents .

Le démarrage  s’est avéré  pléthorique  et mal aisé .Le parcours  de  sortie d’Albi, inhabituel, en   déroute  quelques uns d’autant plus  que  des  camions   scindent  ce long peloton plus ou moins  distendu  à hauteur du giratoire  de la Verrerie .Dur, dur de s’y retrouver  et de retrouver les siens .Lesquels ? Ceux de Longouyrou  ou  ceux  de Bellegarde ? Ont  ils continué tout  droit  ou ont ils   tourné  à  gauche ?

Après cet obstacle, une  gentille  cyclotte, femme  de  caractère,  remonte  toute la  file  des cyclos et  vient  venue porter le message  au groupe  de tête . On s’arrête alors un peu plus tard  pour faire le point  et reprendre la sortie plus sereinement.

En repartant, Jean de Cambon m ‘ apprend  qu’il y a  quelques années, les capitaines  de  route  étaient  facilement identifiables  car ils  arboraient  ( au départ) un fanion .Les groupes  ne  partaient peut être pas  non plus  en même temps .

Hasard ou pas, je  n’ai pas retrouvé Octavio dans le groupe  des 12.Il avait pourtant entrepris  en quittant Pelloutier  de m’instruire d’une  de  ses œuvres sportives et pédagogiques anciennes les plus marquantes du temps où il égayait la Direction Départementale  de la Jeunesse  et des Sports avec son complice Jacky , autre  connaissance  commune . Dommage mais réparable .Nous saurons reprendre langue .

Ce départ pagaïllous  restera t’il le  dernier ?

En tout cas, force  est  de  constater  que  se mettre en marche n ‘est pas inné . A méditer .En marche …confuse ?