Samedi 21 avril 2018.
Journée contrastée pour les cyclos et cyclottes du CRA: la météo prévoit 24 à 26° l ‘après midi , signe annonciateur d’ une forte participation ensoleillée aux sorties du jour ,mais le calendrier régional des vacances scolaires incite plus d’une mamie et d’un papy cyclo albigeois ( ils semblent largement majoritaires au sein du club!) à délaisser le vélo pour l ‘Art d’être grand père ou ( et) grand mère, comme l’a si bien dit Victor Hugo!
Ils sont nombreux, ce jour ,à briller par leur absence, sauf ceux et celles qui, comme Brigitte, n’ont pas réceptionné les petits enfants!« Mais, ils arrivent bientôt» me dit -elle, tout sourire.
Et oui! Même si , en fait, on ne se retrouve pas aussi nombreux que mercredi dernier, n’empêche, y’ a quand même du monde place Pelloutier à 13 H35 . Ca piaille de partout.
J’entends de tout, notamment ceci entre deux copains cylo de longue date «Tiens t’ ès là, ça fait longtemps qu ‘on ne t’a pas vu!»…«Et oui, ça fait deux mois mais…je suis très occupé ».
Les groupes se forment pour partir comme à l’accoutumée…c ‘est à dire dans une certaine «pagaillous» évidente pour tout non-initié . Notre groupe, celui de Claude, a le mérite de laisser partir les autres: les Tamalous, le 1, le 2…On peut donc se compter et démarrer sereinement.Ou presque car le trafic auto à Pelloutier et au passage d’un giratoire vers la Verrerie demeure consistant. Les premiers ralentissent pour que les derniers empruntent…le même chemin.
On se retrouve donc 22 cyclos et cyclottes dont deux femmes : Cap’Taine Claude ( à vélo, je la suivrais au bout du monde, ai-je dit à Jacques C) et Brigitte K la petite Lorraine aux grands cœurs ( le sien et celui – autre choeur- de la chorale Tarn et Dadou) .
22 à démarrer ensemble..Serons-nous trop nombreux pour rouler tout au long de notre périple en un seul groupe et le scinder volontairement en deux pour laisser un espace de repli pour les automobilistes tentant de nous dépasser, de çi de là ?La question reste ouverte.
Joli parcours sous l’aimable autorité verbale de Cap T’aine Claude entre Albi, Saint Juéry, Lescure, Valdériés, Mirandol-Bourgougnac, Canitrot, Carmaux, Valdériés et Albi. Plus de 90 kiomètres et un dénivelée proche des 900 mètres.
Au fil des kilomètres, pour des raisons personnelles, plusieurs cyclos préviennent le groupe qu’ils rejoignent Albi par des chemins plus directs. On se retrouve donc treize entre Mirandol- notre second point de ravitaillement- et Carmaux puis Valdériès et Albi.
Canitrot- Carmaux. On est quelques uns à connaître les sculptures de personnages en acier trônant dans le jardin, en bord de route, de Jacques Vedel et on prend plaisir à freiner devant pour que les copains et copines apprécient.
Chance. Jacques Vedel s’extirpe de sa maison et vient nous parler et commenter ses statues de Toulouse-Lautrec, de Johnny, d’ Edith Piaf et de Bonaparte! Mieux encore, il nous entraîne dans son garage et on y découvre une formidable statue de mineur qui, dit ‘il et nous aussi, aurait toute sa place à l’entrée du Musée Mine de Cagnac. Il nous montre aussi une autre de ses œuvres, l’adoubement du Roi Arthur.Puis un Aigle. Puis…
Cyclos, cyclottes du CRA et d’ailleurs, si , de retour de Mirandol ou des hauts de la Roucarié,
vous passez par Canitrot pour rejoindre Carmaux arrêtez vous devant les sculptures de Jacques Vedel. Ce type, ancien carreleur, a un talent fou .Celui de l ‘amateur passionné! Et ses œuvres éclectiques en témoignent. En ce moment, il travaille sur…un cou de giraffe.
On a vraiment aimé cette halte avec lui . Et , en plus, il aime le vélo car il nous a souhaité avec ferveur bon retour.
Allez, amicalement, et vive le vélo !
MICHEL DOUMERC (21 avril 2018)