Ce vendredi matin 25 avril 2025, pour la 6ième randonnée des 314 communes, une vingtaine de cyclos du CRA se sont retrouvés à la Milliassole pour une sortie décalée à partir du village Le Fraysse. Après le chargement des vélos sur la remorque du club, les différents véhicules se sont retrouvés au Fraysse pour le départ d’une randonnée annoncée belle et exigeante en dénivelé.
Marie-Pierre, Jacques, Pierre, Dédé, Christian, Jean-Paul, Luc, Francis, Brigitte, Robert, Joëlle, David, Dominique, Claude L., François, France, Gérard, Marc, André, Claude B., Jean-Luc, et David – tous au rendez-vous, casques ajustés, jambes prêtes, cœurs légers.
Ils s’élancèrent vers Paulinet, un village aux ruelles sinueuses dominées par une ancienne tour de guet, vestige du passé médiéval. Là, un premier arrêt permit à Dédé de sortir son éternelle blague du jour, déclenchant les premiers éclats de rire.
Le peloton poursuivit son avancée vers Le Masnau-Massuguiès, lové entre forêts et pâturages avec son église et ancien presbytère Saint Paul.
En longeant le Dadou, les mollets s’échauffaient doucement à l’approche de Saint-Salvi-de-Carcavès, avec ses maisons de pierre serrées autour de l’église romane. C’est ici qu’une pause pique-nique fut organisée sur la placette, dans une ambiance joyeuse et gourmande.
Mais sitôt repartis, les sourires se crispèrent un peu : la terrible montée à 16% attendait les cyclistes, à peine les premiers tours de roues repris. Un mur, disaient certains… une formalité, osait Christian. Chacun à son rythme, ils l’ont vaincue, fiers et essoufflés.
La route s’adoucit ensuite en direction de Massals, petit hameau paisible aux panoramas vastes, célèbre pour sa vue imprenable sur les monts de Lacaune. Jean-Paul leva les bras, imitant un vainqueur d’étape, salué par les applaudissements du groupe.
À Miolles, niché au fond d’un vallon, un petit pont de pierre sur le ruisseau réunit tout le groupe pour une photo collective – Christian, toujours le dernier, arriva pile à temps pour ne pas manquer le cliché.
Avant d’attaquer le retour, une halte s’imposa à l’église de Lacalm, modeste mais touchante, avec son cimetière ombragé et sa cloche qui sonnait doucement dans le vent. Un moment suspendu, presque spirituel, qui contrastait avec ce qui allait suivre.
Car il restait une épreuve : la longue et exigeante montée vers Le Fraysse, en plein soleil, avec les jambes lourdes et l’estomac encore un peu chargé de fromage de chèvre. Mais pas question de flancher : entre les encouragements et les petites pointes d’humour de Dédé, tout le monde retrouva le village d’arrivée dans la lumière dorée de l’après-midi.
Des souvenirs plein les sacoches, des jambes un peu raides, mais surtout des sourires à n’en plus finir.
Christian C.
