Lundi 2 mai. Place Pelloutier.Début d’après midi. « Y ‘a plus de monde qu’un lundi habituel, » me dit Grand Saint Bernard avant de rajouter « c’est peut être la journée des frustrés car avec le week end pourri qu’on a eu, très peu de cyclos ont du sortir samedi ou dimanche …! »On se marre car ,en solitaire, lui a pris une rincée dimanche matin et moi samedi après midi.
On retrouve avec plaisir Cap’taine Claude , Robert des Bordes, Jacques de Trombi-Noscope, Octave ,Bernard, Max du Peyrolié, et quatre autres copains. Notre groupe quitte donc Albi à 12 et s’en va rejoindre Le Sequestre,les bas de Rouffiac, Aussac, les abords de Técou,Labessiere-Candeil,Montdragon, Laboutarié, Lombers,un bout de voie verte, la traversée de la 612 à Dénat, la remontée vers Fréjairolles et les descentes vers Albi ou Cambon.
Un joli parcours très champêtre d’environ 85 kms environ.Arrêt notoire sur la commune de Cadalen mais hors village, au pied de l’église Saint Jean du Vigan .Elle est vraisemblablement fermée. On apprécie, tout à côté, le point de vue à plus de 180° nous faisant deviner la Montagne Noire et le Pic de Nore.
En traversant Saint Mémy, un des copains nous relate un récent article de la Dépêche consacré à un grand résistant du village , le colonel André Naudy. « …Pilote de chasse, As 1939-40 et résistant de la première heure,Naudy a commandé à la Libération le groupe de résistants graulhétois Vény (dit Lulu) le 18 août 1944 lors de l’attaque de la caserne Lapérouse d’Albi alors aux mains des Allemands. Il a trouvé la mort le 18 avril 1946 à 11 heures dans le crash de son chasseur bombardier P47 thunderbolt à Vailly-sur-Sauldre. Ses deux fils Michel et Jean-Louis ont honoré en famille sa mémoire soixante ans plus tard à la même heure ( 18 avril 2016, donc)et déposé en toute intimité une gerbe au cimetière de Saint-Mémy où il repose. »
C’est en contournant le site de TRYFIL -établissement Public départemental pour la valorisation des déchets ménagers et assimilés- que nous allons connaître quelques moments insolites..pour ne pas dire…. explosifs.
Nous voici soudain, le long d’une petite route, en face d’un site grillagé , d’une barrière d’accès fermée , d’une borne d’appel téléphonique ( ne répondant pas) et d’un panneau que nous ne lisons pas vraiment . On franchit la barrière mais, plus loin, on doit faire demi tour. D’autres grillages interdisent totalement de continuer.A notre retour, la barrière se relèvera automatiquement.
On pensait se trouver sur le site de la déchetterie de TRYFIL .En fait, on s’est retrouvé sur le site d’EPC FRANCE , filiale du Groupe EPC .Celui ci est « l’un des pionniers en France en matière de fabrication et de distribution d’explosifs.Avec une quarantaine de filiales implantées dans une vingtaine de pays dans le monde, la société est aujourd’hui une référence dans le domaine des explosifs, de la démolition et du forage – minage ».Waouh !
Pas mal comme sortie … explosive.Précision : le site n’était , bien sûr, pas en activité même si on a vu une voiture mais pas de gardien. ..Allez, vive le vélo !
Le Groupe EP