Jeudi 5 Mai.
Pour ma part, c’est mon premier séjour vélo avec le CRA, une première également pour plusieurs jours de vélo consécutifs. Nous arrivons sur les lieux en suivant le fléchage et arrivons à une base nautiques, nous croisons plusieurs voitures immatriculées 81 avec des vélos à l’arrière, c’est un signe, nous sommes près du but… mais pas de lieu de rendez vous concret. Nous arrivons à joindre Joëlle qui nous informe que le rendez vous est plus éloigné, une base de loisirs au sud du Lac, nous nous retrouvons tous enfin et décidons d’aller pique-niquer directement dans le parc ou nous devons être hébergés ; super site très ombragé avec des bungalows en bois très accueillants.
Nous formons 2 groupes pour cette première après-midi de pédalage : les « balèzes » et les « tamalous ».
Je prends place dans le groupe de ces derniers, avec Josette et Didier , Chantal, Claire et Alain, Christiane et J.Pierre, Nadine, Christine, Jean Paul et quelques autres, nous optons pour un circuit de 60 km :
Point de départ à Salelles du Bosc, Loiras, Les Salces, Saint Privat, le Bosc. Maryvonne et Jean Paul nous abandonnent lâchement quelques km après le départ, Maryvonne pour cause de circuit non compatible avec une reprise de vélo après opérations médicales , le second par esprit chevaleresque pour raccompagner la dame.
Parcours superbe jalonné de vignes, de murets en pierres sèches, d’une abbaye, de magnifiques villages avec des maisons
anciennes en belles pierres. Circuit pimenté par 2 km de piste non cyclable ou nous avons promené notre vélo en marchant.
Nous rentrons très satisfaits de notre première approche cycliste du Salagou. Le soir nous retrouvons le groupe au complet à l’apéritif organisé par le club suivi d’un repas très convivial servi dans la salle de restaurant du Relais du Salagou.
Vendredi 6 Mai
Au départ du Relais, nous formons 3 groupes de cyclistes, 1 groupe de marcheurs (en réalité de marcheuses + 1 spécimen de la gente masculine : Daniel) , 1 groupe de touristes .
Les « Balèzes » se sont scindés en 2 : les « Balèzes + » et les « Balèzes – »
Pour ma part, je rejoins les « Tamalous » il manque ma copine Josette et Didier qui sont partis tôt faire du shopping, Jo à abandonné l’idée de faire des effets de style 2 jours d’affilé avec un pied en 38 et l’autre en 44, cela lui a valu la question subsidiaire de la part de l’hébergeur : « Etes vous la cousine de Pierre Richard ? » Tous deux doivent nous rejoindre pour le repas de midi.
Parcours prévu de 90 km. Nous partons à 22 roues, soit, si vous comptez correctement 11 cyclistes.
(Chantal, Claire, Christiane, Nadine, JPierre 1, JPierre 2, JPaul, Tony, Alain, Gérard et moi)
Nous commençons calmement, un rythme de touriste, arrêt Kway pour l’un, quelques centaines de mètres plus loin, arrêt pipi pour l’autre, nous recommençons mais pas avec les mêmes protagonistes…au détour d’une conversation, Jean Paul et son compère remarquent que quelques éclopés, et autres handicapés forcissent le clan des « Tamalous ».
Nous suivons l’Hérault qui prend naissance dans les Cevennes et qui a creusé ici des gorges d’une profondeur de 300 m, le pont du Diable, arrêt photo Bref, à 11h30 nous étions à Saint Guilhem le Désert, soit à peine 32 km du départ.
Après un arrêt technique en bas, nous visitons ce joli village, très touristique beaucoup de monde, mais cela vaut le détour. 15 mn d’arrêt et nous aimerions repartir… sauf qu’il manque l’ami Gérard
Nous cherchons, attendons sur la place du village ¼ d’heure de plus…Nous attendons également 20 mn en bas du village, toujours pas notre doyen :
Où t’es, papy où t’es ?
Où t’es, papy où t’es ?
Où t’es, papy où t’es ?
Où, t’es où, t’es où, papy où t’es ?
Dites moi ou il va
Enfin je saurais ou on va
Les Tamalous disent bien
Qu’on finit toujours par trouver
Ils disent qu’il n’est jamais très loin
Bien mieux que mal accompagné
Ah sacré Gégé
Dis nous où est tu caché ?
ça doit faire une heure passée
Que nous attendons plantés
Où t’es, papy où t’es ?
Où t’es, papy où t’es ?
Où t’es, papy où t’es ?
Où, t’es où, t’es où, papy où t’es ?
A midi, on repart sans Gérard . Après Saint Guilhem le Désert, nous attaquons une grande montée de plusieurs km et décidons de pique-niquer en haut. Le réseau téléphonique ne se rétablit qu’au sommet, Jo et Didier n’ont pas réussi à nous joindre, nous saurons plus tard, qu’ils étaient déjà à Causse de la Selle à midi, donc devant nous. Au menu : salade de pâtes, tomate, poulet, compote. Avec ce plein de carburant, nous pouvons repartir … a la recherche d’un bar car nous étions en manque de café.
Quelques kilomètres plus tard, au bord de la route nous retrouvons un cycliste en train de se restaurer au bord de la route…. Notre Gérard national ! quel soulagement pour tous, nous le récupérons en pleine forme et continuons.
Après le café, il nous reste encore 60 km et il est 14h30 …finger in the nose !
Sauf qu’il nous reste quelques centaines de mètres de dénivelé , nous ne savions pas a quel point les dénivellation étaient importantes.
Crevaison de Jean Pierre, peu avant le village d’Arboras. Réparation et on repart.
Arrivés à Arboras, nous aurions tous loué un vélo électrique si nous avions pu, autre montée de 7 km, le peloton se dilue , il y a celles qui grimpent vaillamment pour se débarrasser de la corvée de la énième montée, ceux qui clôturent le groupe tout en prenant des photos et ceux qui encadrent ceux qui clôturent ….
A 19h , le froid et la fatigue commencent à nous rattraper. Heureusement Nadine me prête des manchettes et un blouson supplémentaire, Merci Nadine ! Le Grand Saint Bernard me téléphone à plusieurs reprises …( je lui manque ! ) à la question « mais ou êtes vous ? » je lui répond une première fois « à 7 km », ½ heure plus tard à la même question : « à 10 km » informations quelque peu déconcertantes. Pour ma défense, j’interprète les distances un peu au hasard car sur mon VTC je n’ai ni compteur ni GPS.
Au dessus de Saint Jean de la Blaquière , le groupe de filles est au sommet de la côte, et nous demandons aux garçons la permission de rentrer seules au relais, permission accordée… ils sont sympas ces cyclistes mâle.
Arrivée triomphante vers 19h45 , la foule des « Balèzes » en liesse, avec force de démonstrations enthousiastes nous accueillent avec une effusion proportionnelle à l’inquiétude que nous leur avons infligée.
Bilan : 98 km sur 1800 m de dénivelé.
Samedi 7 Mai
On revoit le parcours à la baisse : le tour du lac
Quelques centaines de mètres après le départ, déjà 2 options de parcours divisent notre groupe, les ¾ optent pour le circuit court de 35 km , je suis Jo et Didier pour le parcours préconisé de 56 km, bientôt suivis par Chantal et Tony, nous formons un micro groupe de 5.
Encore et encore des côtes, cette région est vraiment très escarpée, nous passons par Le Puech, Brenas, halte repas précédée d’un verre rafraichissant dans un petit bar dans le très pittoresque village de Mourèze pique-nique dans le parc et café au bar ou nous avons désormais nos habitudes.
Nous sommes de retour tôt dans l’après-midi, nous en profitons pour nous reposer autour d’un verre et nous attendons les autres groupes.
Le repas du soir est animé, débriefing oblige .
Dimanche 8 Mai
Matinée maussade, petit dèj tristounet, le temps gris et les préparatifs de retour ternissent l’atmosphère.
La plupart d’entre nous repartent avant le repas de midi car il faut libérer les bungalows pour 10h.
Seuls 3 irréductibles font un parcours autour du lac avant de regagner leurs pénates.
Fin du séjour , expérience des plus satisfaisante, super ambiance , tout de même épuisée, lundi le kiné m’a préconisé un séjour Couture !
Grand Merci aux Gentils Organisateurs et ..vive le vélo (comme dirait notre ami Michel)