Mercredi 19 octobre .La météo albigeoise prévoit un après midi souvent gris et parfois ensoleillé . La température doit plafonner à 16 degrés .
Il fait assez frais (13°) place Fernand Pelloutier . Les cyclottes ont revêtu la longue tenue alors que la plupart des hommes laissent encore leurs gambettes à l’air tout en protégeant fortement leur haut de corps. « J’ai mis la polaire» nous confie Alain ? l’un des Figaro du club.
Nous sommes nombreux sur la place mais, surprise et déception, les Tamalous sont absents. Ont ils été rebutés par la météo ? Que nenni !.
En fait, ils se sont organisés plus tôt pour rejoindre Ambialet et ont bravement accepté d’y faire halte pour déguster les célébrissimes haricots à l’albigeoise ( sauf erreur de ma part) .Cocos ou lingots, saucisse de Toulouse, couennes ou pied de cochon ou tranche de lard, carotte, ognon, céleri, tomates et graisse de canard…que ne donnerais je pour une sortie de ce genre avec les Tamalous !
Alain et Claude assurent ensemble le capitanat de notre groupe 3. Alain , à la tête du peloton de 21 cyclos relativement disciplinés , Claude en serre- file et pédagogue avertie envers tout le groupe et ses deux nouveaux membres . Bienvenue à eux .
Tout fonctionne parfaitement sur le parcours . Albi, Marssac, l’habituelle petite route rejoignant les bas de Senouillac et le chemin de Toulze, la côte de la route de Vors , et finalement une descente boisée vers Lisle sur Tarn après avoir traversé la route de Caussade et retour . Bien sur, on parle cèpes , absence de cèpes plutôt .
Arrêt à Lisle. Hubert ? m’explique son périple vers Saint Jacques de Compostelle .Auparavant, Jacky D m’avait explicité quelques subtiles hostilités associatives internes au rugby albigeois avant d’évoquer la venue d’Oyonnax. Octave N m’a rappelé les noms de quelques amis communs .Gérard C a vanté les mérites d’un ostéopathe . On a aussi parlé du bouquin de François Langlet « tant pis, nos enfants paieront » . Claude L m’a conté la venue des cyclos albigeois à Dijon, à la semaine fédérale .« Y ‘a pas photo, on a été nettement meilleurs ! » .
Alain nous fait découvrir, sur le retour, la passerelle pédestre et cyclo des Estrusdes de Lagrave . Bel ouvrage de 85 mètres de long, en aluminium couleur brique, soutenue par 2 piles de 18 mètres de hauteur sur des fondations par micro pieux de 15 mètres. Elle permet de franchir le saut du Bruc et de relier au centre du village les nouveaux quartiers résidentiels .Sans voiture !
Mieux vaut Tarn que jamais, ce projet a été initié en ….1904. .
Allez, vive le vélo !