Coronavirus en Bolivie

Comment le coronavirus nous a retrouvés en Bolivie

Partis le 28 février, nous avons passé 15 jours très agréables au Pérou. Après une incursion en Bolivie, nous comptons retourner au Pérou jusqu’au 15 avril.

14 mars

Nous traversons la frontière Pérou à Bolivie avec prise de température, une formalité.

La vie suit son cours même si une petite musiquette laisse entendre que des mesures risquent d’être prises. Pourquoi s’en faire, il y a très peu de cas ici. Nous ne savions pas que les pays démunis de services de santé performants prendront la sage décision de combattre le covid 19 AVANT qu’il ne s’installe !

15 mars

Le Titicaca est tout bleu, la baie de Copacabana et l’Isla del Sol magnifiques. Seule ombre au tableau, nos filles sont inquiètes pour nous ; nous n’avons pas idée de ce qui se passe en France jusqu’au moment où nous apprenons, stupéfaits, ébahis, sidérés, que le CRA suspend les sorties en groupe. Mazette, l’heure est grave !

16 mars

Départ pour La Paz ; les mesures s’enchainent très vite maintenant : suspension des vols et fermeture des frontières terrestres sous 72 h.

18 mars

Nous trouvons un vol pour Santa Cruz, toujours en Bolivie mais cela nous rapproche du Brésil, seul pays encore ouvert. A Santa Cruz, l’aide providentielle d’un chauffeur de taxi nous permet d’attraper, après une corrida sur la 4 voies, un bus pour la frontière.

19 mars 2h du matin

Rangés à la queue leu leu, nous attendons l’ouverture de l’immigration pour obtenir le tampon de sortie. Il fait chaud, les tiendas sont ouvertes, les marchands ambulants circulent dès 5 h, l’ambiance est bonne malgré la fatigue.

8 h du matin, le sésame en poche, re-bus pour une loooooooooooongue traversée du Brésil. Petite respiration à Campo Grande, grande ville inconnue du centre du Brésil.

 20 mars  21 mars

 Bus de nuit pour Sao Paulo (20 h 30 à midi le lendemain). Ces bus sont très confortables et nous avons pu dormir. Les frontières sont fermées.

22 mars

Vol Sao Paulo/ Madrid/Toulouse A Madrid et Toulouse, nous attendons dans des aéroports « fantômes ». Après l’agitation sud-américaine, nous prenons la mesure du « truc ».

Voyage écourté mais voyage reporté dès que possible !